La sophrologie est une discipline qui nous permet d’atteindre un état modifié de conscience « le niveau sophroliminal », qui se situe entre l’état de veille et l’état de sommeil. C’est à ce niveau de conscience que le cerveau est disponible pour capter les états du corps instant « T » par instant « T ». En effet, grâce à différentes techniques clé et grâce à la respiration, le sophronisant (patient) va pouvoir stimuler différentes capacités ou ressources qu’il ne soupçonne pas ou qu’il exploite peu. Le but en sophrologie, est de somatiser du positif et de retrouver ainsi un certain équilibre biologique, qui sera intégré par le cerveau comme un état de « bonheur vital ».

La sophrologie c’est « Faire l’effort de ne pas faire d’effort« , un équilibre entre le corps et l’esprit.
Grâce à la sophrologie, on va prendre conscience de son corps et lui donner l’importance qu’il mérite
C’est la « Science du bien-être de l’esprit« 

On va réduire toute l’activité musculo squelétique, on reprogramme le cerveau qui s’occupe de notre corps. Nous n’avons pas d’impact sur le monde externe, sur l’environnement, alors nous allons agir au niveau du monde interne. L’être humain peut s’affranchir de la tyrannie émotionelle, mais au départ le cerveau va être étonné avant d’imprimer.

La sophrologie, c’est l’outil qui permet de ne rien faire et de dire au cerveau « je vais bien », on lui envoie des messages de paix. Le futur est un passé en attente.

Le bonheur est une création de l’homme, il n’existe pas pour le cerveau : c’est l’équilibre biologique qui importe. La sophrologie n’est pas une démarche intellectuelle mais purement corporelle. Elle est accessible à tous.Le cerveau s’occupe de notre corps. A son tour, le corps va venir soulager le cerveau.

L’équilibre biologique : c’est être bien en toutes circonstances, on ne doit pas attendre des petits moments de bonheur pour être bien, mais se suffire à soi même.
On est branché esprit, et on n’écoute plus son corps, on se décorporalise… en lisant des livres, on intellectualise tout.
C’est au niveau sophroliminal que l’integration se fait au niveau du cerveau.

On peut raisonner notre esprit en équilibrant notre corps, cela passe par le « lâché prise » c’est vraiment prendre conscience de notre corps, pour cela il faut se détendre, ne rien faire.
La conscience c’est capter les messages qui nous viennent de l’extérieur. La conscience en sophrologie, c’est capter l’existence d’un monde intérieur, elle est une force
Le corps est le temple de l’âme. C’est comme une maison que l’on souhaite visiter. Si elle est bien rangée, on s’y sent bien. Si le corps est détendu, le cerveau va bien.

La sophrologue n’a pas de pouvoir sur le patient, c’est lui qui a le pouvoir sur lui même.

C’est à ce niveau de conscience que la personne est stimulée, pour trouver les capacités et ressources qu’elle ne soupçonne pas ou qu’elle a peu exploité.
Elle agit directement sur le stress et l’anxiété. C’est à ce moment que notre regard sur la vie change.
La sophrologie a ses limites car elle ne peut en aucun cas, se substituer à un traitement médical, mais celle-ci peut être très utile dans un accompagnement au retour à la santé, en complément d’un traitement médical.

La Sophrologie Caycedienne

Le professeur Alfonso Caycedo a créé le terme de sophrologie à Madrid, en 1960, en sa qualité de médecin neuropsychiatre.

La sophrologie puise ses origines dans la psychatrie phénoménologique existencielle et la neurologie contemporaine. Pour créer la sophrologie, le père fondateur s’est inspiré de différentes sources. Il s’inspire tout d’abord de l’hypnose quand il crée le premier département de sophrologie clinique au sein du service de neuropsychiatrie du Pr. López Ibor (son mentor). Il rencontre en suite, le suisse Ludwig Binswanger ( père de la psychatrie phénoménologique) qui le pousse à voyager en Orient ( Inde, Himalaya et japon). Il puise dans les différentes techniques pour créer la sophrologie caycédienne que l’on connaît (le yoga, le tummo et le zazen)

Le mot sophrologie est créé à partir de racines grecques :

• « SOS » : harmonie, tranquilité, sérénité
• « PRHEN » : esprit, conscience
• « LOGOS » : au sens de traité, de science, connaissance également le verbe

La devise de la sophrologie :

« UT CONSCIENTIA NOSCATUR »
« Pour que la conscience soit »

Pour en savoir plus sur la sophrologie caycédienne, je vous recommande le livre du Docteur Patrick-André Chéné

livre conseillé à propos de la sophrologie
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